Cette année plus que jamais, je te souhaite des sourires,
des mains tendues, des câlins, des mots gentils,
de la complicité, des fous-rires,
bref un maximum de chaleur humaine !
Panach’âges sur la touche.
Avec les incertitudes du moment, et après une tentative de redémarrage peu encourageante en septembre/octobre, j’ai décidé d’interrompre le projet Panach’âges pour poursuivre ma route différemment, sur des projets moins ambitieux, moins coûteux en terme de charge mentale et d’investissement personnel et plus « rentables » aussi. A bientôt 40 ans, avec des enfants qui ont bien grandi, je ressens le besoin de « gagner ma vie ».
(Travail de réflexion philosophique, anthropologique et d’introspection passionnant en perspective !)
Finalement, peu importe la forme que cela prend, tant que l’intention reste vibrante en moi d’œuvrer pour une société plus solidaire, où chacun trouve pleinement sa place, sa beauté, son utilité et sa joie de vivre avec les autres !
Le chemin parcouru en tant que porteuse du projet Panach’âges a été riche et transformateur : je me suis régalée, j’ai beaucoup appris et rencontré plein de nouvelles personnes formidables, engagées et engageantes !
J’ai semé des graines, selon les terreaux et la météo, quelques-unes germeront peut-être, donneront des fleurs, ou même un arbre, qui sait ?!
Et le cadeau bonus, c’est que je n’ai pas le sentiment de te laisser tomber puisqu’un super café intergénérationnel où tu peux aller jouer et partager tes talents a ouvert récemment à Lyon !
Va donc faire un tour Chez Daddy au 28 Rue de Cuire à la Croix-Rousse, on s’y croisera peut-être ! 😉
Bonne route, un moment après l’autre, ensemble !
Claire
07 janvier 2021
Changer le monde, un enfant à la fois !
En attendant de meilleurs jours pour relancer des évènements multigénérationnels, grâce à mon frère, je me recentre un peu sur le soutien à la parentalité, à travers un livre que j’avais écrit il y a quelques années déjà.
Un livre pour outiller les parents, grands-parents, taties, parrains, animateurs, … de mots pour dialoguer avec un enfant ; un livre pour accompagner les enfants et leurs parents à renforcer leur estime de soi et à développer leurs compétences émotionnelles, psychologiques et relationnelles.
Pour voir les jolies illustrations, quelques extraits et plus d’infos, c’est par là :
https://fr.ulule.com/sais-tu-qui-tu-es/.
Tu peux faire partie de l’aventure !
Le projet fait l’objet d’un financement participatif sur la plateforme Ulule. Tu peux pré-commander un exemplaire pour nous soutenir ou simplement faire connaître le projet à tes proches, de vive voix, par mail, whatsapp, téléphone ou en likant la page Facebook https://www.facebook.com/saistuquitues. Merci !
Ça s’anticipe !!
12 octobre 2020 :
la Missive Panachée a 2 ans aujourd’hui !
Cadeau, un coloriage anti-stress pour prendre un moment de détente rien que pour toi 🙂
Et en plus, tu pourras l’offrir à quelqu’un après. Prendre soin de ses relations, c’est le secret du bonheur !!!
Les nouvelles du moment
Des études de marché très encourageantes :
Près de 700 habitants du 6e arrondissement ont été interrogés juste avant le confinement :
- 117 jeunes de 16 à 25 ans,
- 265 parents d’enfant(s) de moins de 10 ans,
- 150 personnes âgées de plus de 60 ans,
- 150 personnes engagées dans la vie associative de l’arrondissement.
Ces études de marché apportent de nombreux éléments favorables à l’implantation de Panach’âges dans le 6e arrondissement. Ce type de lieu est absent et largement souhaité par les habitants.
Les enquêtes laissent entrevoir la solitude présente dans chacune des populations sondées,particulièrement en raison de l’éloignement géographique des familles, premier réseau de confiance et de soutien des jeunes, des parents, comme des personnes âgées.
Le besoin et la volonté de tisser des liens plus nombreux et plus profonds apparaissent très nettement dans les résultats. L’intérêt pour Panach’âges est affirmé par plus des deux tiers des répondants, avec une préférence très marquée pour les rencontres, le partage et les échanges de compétences ou services. L’importance de la dimension participative du projet est mise en lumière.
Les jeunes s’avèrent tout à fait prêts à s’impliquer dans ce type de structure qui répond à leur besoin de «famille», leur valeur phare. Les parents sont en demande de lieux peu contraignants où ils pourraient partager des temps de loisir gagnant-gagnant avec leurs enfants. Les personnes âgées de plus de 60 ans sont prêtes à payer un abonnement et annoncent une participation assidue.Enfin, le voisinage se révèle un excellent vecteur de lien intergénérationnel et amical, de soutien à la parentalité (grâce à la garde d’enfants) et un excellent terreau de solidarité. Cela va tout à fait dans le sens du projet qui a pour objectif de développer ces liens de proximité pour plus de bien-être individuel et collectif.
Pour consulter la synthèse de ces études, c’est ici : synthese5etudes
Prince démasqué !!
Chèr-e abonné-e,
Je me confonds en excuses pour ce silence à rallonge, à un moment où un peu (beaucoup) d’humour, de légèreté et de liens sont plus que bienvenus. Mais je reprends le flambeau, me revoilà dans ta boîte pour te donner les dernières nouvelles de Panach’âges !
Telle la belle au bois dormant, je sors de ma léthargie, du lit de mes incertitudes nourries par la crise que nous traversons, réveillée par un prince charmant déguisé (pour ne pas dire masqué) sous les traits d’une directrice d’HEPAD dynamique (bah oui, les crapauds, c’est un peu has been).
Non pas d’un baiser, tu t’en doutes, mais d’un mail, c’est tellement plus moderne. « J’ai pensé à vous pour la semaine bleue, est-ce que vous pourriez animer un moment ludique et intergénérationnel dans notre HEPAD ? »
Mais ouiiiiii !!!!
Et paf ! C’est reparti, je relance mon réseau, mon voisinage (500 lettres parties à l’impression aujourd’hui, distribution la semaine prochaine), et je cogite dur pour te concocter rapidement quelques rendez-vous conviviaux tout au long de l’année !
Wouhao la puissance d’une relation bienveillante ! Ça vivifie !!! Nous avons tellement besoin les uns des autres…
Ce prince charmant dont nous avons parfois tant besoin pour réveiller le meilleur de nous-mêmes, c’est un regard, un geste qui signifie : « Je te vois, je ne t’oublie pas, je crois en toi, tu comptes. »
Toi aussi, tu peux être ce prince charmant, cette super-héroïne (aucune allusion au foutu masque), il suffit d’un sourire, d’un mot, d’un geste, … Aujourd’hui plus que jamais dans un contexte qui cultive l’anxiété, la peur de l’autre, la culpabilité, n’entrons pas dans la mascarade (oh oh oh), osons davantage dire à ceux que nous croisons : « Au-delà de nos masques et de nos inquiétudes, je te vois et j’ai besoin de toi, de ta présence, de ton regard, de ton sourire ».
Juste un lien, même fugace, rien de plus.
A bientôt !
Claire
Cohabitation intergénérationnelle : une solution bénéfique pour tous !
Tu as une chambre de libre chez toi et tu aimerais te sentir plus entouré-e (ou tu connais quelqu’un dans cette situation) : pourquoi ne pas accueillir un jeune, accompagné par une association ?
Cette année plus que jamais, la crise du logement affecte dès la rentrée étudiants et jeunes pros qui ne trouvent pas de solutions, même avec un budget honnête et des recommandations sérieuses. La cohabitation intergénérationnelle est une solution écologique, économique et humaine bénéfique pour tous ! L’association rencontre d’abord personnellement et séparément jeunes et hébergeurs et leur propose ensuite de se rencontrer par binôme choisi selon leurs attentes respectives (participation financière, présence le soir, le week-end, partage des repas ou non, etc)… jusqu’à trouver le bon assortiment, gagnant-gagnant !
A Lyon, je suis en partenariat avec Tim&Colette et A2âges qui font un travail remarquable et il existe de nombreuses structures qui accompagnent les cohabitations intergénérationnelles partout en France. Un petit coup de main bénévole est aussi toujours le bienvenu !
Chat va le faire !
Salut !
J’ai bien failli m’en tenir là : ça fait un moment que je la repousse cette Missive.
Que dire de léger, de réjouissant sans pour autant nier l’inconfort de cette période, la rupture de nos routines, de nos libertés, le sentiment d’impuissance, d’inutilité, la solitude, le deuil, la peur…
La bonne nouvelle, c’est qu’on est fait de mille couleurs et non pas seulement de noir ou de blanc : malgré cette lame de fond pas très rigolote, on peut encore rire, danser, savourer un bon petit plat, plaisanter au téléphone tout à la joie de se sentir connecté à quelqu’un qu’on aime, être fiers de nos petites réussites de rangement, de bricolage, de création artistique, culinaire ou autre.
Enquête mai 2020
Cons, finement.
Petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d’antan… tous bêtement confinés.
Alors, on fait quoi maintenant ?